jeudi 22 janvier 2009

extrait de journal intime


Extrait du journal d'Anne Franck :


Anne Frank raconte, au début de son journal, les persécutions subies par les Juifs« Il faut que je résume l'histoire de ma vie, quoi qu'il m'en coûte. Mon père, le plus chou des petits papas que j'aie jamais rencontrés, avait déjà trente-six ans quand il a épousé ma mère, qui en avait alors vingt-cinq. Ma sœur Margot est née en 1926, à Francfort-sur-le-Main en Allemagne. Le 12 juin 1929, c'était mon tour. J'ai habité Francfort jusqu'à l'âge de quatre ans. Comme nous sommes juifs à cent pour cent, mon père est venu en Hollande en 1933, où il a été nommé directeur de la société néerlandaise Opekta, spécialisée dans la préparation de confitures. Ma mère, Edith Frank-Hollander, est venue le rejoindre en Hollande en septembre. Margot et moi sommes allées à Aix-la-Chapelle, où habitait notre grand-mère. Margot est venue en Hollande en décembre et moi en février et on m'a mise sur la table, parmi les cadeaux d'anniversaire de Margot. Peu de temps après, je suis entrée à la maternelle de l'école Montessori, la sixième. J'y suis restée jusqu'à six ans, puis je suis allée au cours préparatoire. En CM2, je me suis retrouvée avec la directrice, Mme Kuperus, nous nous sommes fait des adieux déchirants à la fin de l'année scolaire et nous avons pleuré toutes les deux, parce que j'ai été admise au lycée juif où va aussi Margot. Notre vie a connu les tensions qu'on imagine, puisque les lois antijuives de Hitler n'ont pas épargné les membres de la famille qui étaient restés en Allemagne. En 1938, après les pogroms (1), mes deux oncles, les frères de maman, ont pris la fuite et se sont retrouvés sains et saufs en Amérique du Nord, ma grand-mère est venue s'installer chez nous, elle avait alors soixante-treize ans. A partir de mai 1940, c'en était fini du bon temps, d'abord la guerre, la capitulation, l'entrée des Allemands, et nos misères, à nous les juifs, ont commencé. Les lois antijuives se sont succédé sans interruption et notre liberté de mouvement fut de plus en plus restreinte. Les juifs doivent porter l'étoile jaune ; les juifs doivent rendre leurs vélos, les juifs n'ont pas le droit de prendre le tram ; les juifs n'ont pas le droit de circuler en autobus, ni même dans une voiture particulière ; les juifs ne peuvent faire leurs courses que de trois heures à cinq heures, les juifs ne peuvent aller que chez un coiffeur juif ; les juifs n'ont pas le droit de sortir dans la rue de huit heures du soir à six heures du matin ; les juifs n'ont pas le droit de fréquenter les théâtres, les cinémas et autres lieux de divertissement ; les juifs n'ont pas le droit d'aller à la piscine, ou de jouer au tennis, au hockey ou à d'autres sports ; les juifs n'ont pas le droit de faire de l'aviron ; les juifs ne peuvent pratiquer aucune sorte de sport en public. Les juifs n'ont plus le droit de se tenir dans un jardin chez eux ou chez des amis après huit heures du soir ; les juifs n'ont pas le droit d'entrer chez des chrétiens ; les juifs doivent fréquenter des écoles juives, et ainsi de suite, voilà comment nous vivotions et il nous était interdit de faire ceci ou de faire cela. Jacque me disait toujours : " Je n'ose plus rien faire, j'ai peur que ce soit interdit. " »

jeudi 15 janvier 2009

Exemple de journal intime

Chère Kitty,
Aujourd’hui, je n’ai que des nouvelles sinistres et déprimantes à te donner. Nos nombreux amis juifs sont emmenés par groupes entiers. La Gestapo ne prend vraiment pas de gants avec ces gens, on les transporte à Westerbork, le grand camp pour juifs en Drenthe, dans des wagons à bestiaux.
Miep nous a parlé de quelqu’un qui s’est échappé de Westerbork. Westerbork doit être épouvantable. On ne donne presque rien à manger aux gens, et encore moins à boire, car ils n’ont de l’eau qu’une heure par jour et un W.C. et un lavabo pour plusieurs milliers de personnes. Ils dorment tous ensemble, hommes, femmes et enfants ; les femmes et les enfants ont souvent la tête rasée. Il est presque impossible de fuir, les gens du camp sont tous marqués par leurs têtes rasées et pour beaucoup aussi par leur physique juif.
S’il se passe déjà des choses aussi affreuses en Hollande, qu’est-ce qui les attend dans les régions lointaines et barbares où on les envoie ? Nous supposons que la plupart se font massacrer. La radio anglaise parle d’asphyxie par les gaz ; c’est peut-être la méthode d’élimination la plus rapide.
Je suis complètement bouleversée. Miep raconte toutes ces horreurs de façon si poignante, elle est elle-même très agitée. L’autre jour, par exemple, une vieille femme juive paralysée était assise devant sa porte, elle attendait la Gestapo qui était allée chercher une voiture pour la transporter. La pauvre vieille était terrifiée par le bruit des tirs qui visaient les avions anglais et les éclairs aveuglants des projecteurs. Pourtant Miep n’a pas osé la faire entrer, personne ne l’aurait fait. Ces messieurs les Allemands ne sont pas avares de punitions.
Bep n’est pas très gaie non plus, son fiancé doit partir en Allemagne. Chaque fois que des avions survolent nos maisons, elle tremble que leur cargaison de bombes, qui va souvent jusqu’à un million de kilos, ne tombe sur la tête de Bertus. Des plaisanteries du genre : il n’en recevra sans doute pas un million et une bombe suffit, me paraissent un peu déplacées. Bertus est loin d’être le seul à partir, tous les jours des trains s’en vont, bondés de jeunes gens. Lorsqu’ils s’arrêtent à une gare en trajet, ils essaient parfois de se glisser hors du train et de se cacher ; un petit nombre d’entre eux y réussit peut-être. Je n’ai pas fini ma complainte. As-tu déjà entendu parler d’otages ? C’est leur dernière trouvaille en fait de punition pour les saboteurs. C’est la chose la plus atroce qu’on puisse imaginer ? Des citoyens innocents et haut placés sont emprisonnés en attendant leur exécution. Si quelqu’un commet un acte de sabotage et que le coupable n’est pas retrouvé, la Gestapo aligne tout bonnement quatre ou cinq de ces otages contre un mur. Souvent, on annonce la mort de ces gens dans le journal. À la suite d’un « accident fatal », c’est ainsi qu’ils qualifient ce crime. Un peuple reluisant, ces Allemands, et dire que j’en fais partie ! Et puis non, il y a longtemps que Hitler a fait de nous des apatrides, et d’ailleurs il n’y a pas de plus grande hostilité au monde qu’entre Allemands et juifs.
Bien à toi,
Anne

http://lewean.gnomz.com/42457-extrait-du-journal-d-anne-frank.html

Le journal intime !


Un journal intime (ou personnel) est un écrit élaboré au fil du temps (typiquement — étymologiquement — une intervention par jour) et qui s'intéresse avant tout aux sentiments, pensées et aventures intimes du « diariste » (ainsi appelle-t-on la personne qui tient un journal intime, néologisme proposé par Michèle Leleu en 1952).

Il peut ainsi évoquer des périodes variées de l'existence (maladie, travail, guerre, deuil, amours...)
Il est destiné à être gardé secret, soit dans l'immédiat (pour quelques mois ou années), soit définitivement (le diariste n'écrit alors que pour lui-même : à terme il détruira son œuvre ou en demandera la destruction). Il peut aussi être transmis à un fonds de conservation, tel que le propose l'Association pour l'Autobiographie. La lecture pourra alors en être autorisée ou interdite, selon les souhaits de l'auteur.
Parmi tous les journaux personnels publiés, le plus connu est Le Journal d'Anne Frank. Considéré comme une œuvre majeure, ce journal témoigne de la vie d'une enfant juive pendant la Seconde Guerre Mondiale, contrainte de se cacher dans une annexe d'un immeuble à Amsterdam pour échapper à la déportation.
Lorsque le diariste utilise un support numérique, on parle de wordlog (mot-valise anglophone construit sur Word et log, journal) si le journal est destiné à demeurer intime et de weblog, généralement abrégé enblog quand, à l'inverse, les écrits sont diffusés au plus grand nombre via Internet. Le caractère intime des « journaux intimes en ligne » (certains parlent dans ce cas de « journaux extimes ») surInternet est un paradoxe qui soulève beaucoup de questions et suscite parfois un certain malaise. C'est une pratique en évolution constante, née au milieu des années 1990, avec la variante plus récente constituée par une part des blogs.

Le discours : voter ma loi !

Sujet : Vous êtes député, vous rédigez un discours selon le model de Hugo, Rousseau pour proposée une loi étrange, abracadabrante ...

Mesdames, Messieurs, votez cette loi, la France doit changer. Les gens doivent ce faire plaisir, il ne faut plus les empêcher de faire leur vie tranquille. Il faut consommer, boire, être tout le temps ivre, on rigole beaucoup plus et on n'oublie tous les soucis de la vie quotidienne. Il faut conduire avec 2 grammes d'alcool minimum dans le sang. Les gens abimeront plus vite leur voiture et donc les taux de ventes augmenteront. Ils détruireront tous se qui entourent les routes donc il faudra réparer. Ceci créera des emplois. Et puis comme ça la ville sera de plus en plus belle le décor sera toujours neuf, jolie et design. Cette loi ne peut-être que positive. Quel plaisir d'être ivre toute la journée.
A quoi ça sert d'être sage ? Avons-nous le droit de ce faire plaisir ?
Le seul plaisir est de boire toute la journée pour être joyeux quoi qu'il arrive.
A vous de voter pour cette loi.