jeudi 13 novembre 2008

Biographie de Victor Hugo

Biographie de Victor Hugo :
Fils d'un général d'Empire souvent absent, Victor Hugo est élevé surtout par sa mère. Alors qu'il est encore élève au lycée Louis le Grand, il se fait connaître en publiant son premier recueil de poèmes, 'Odes' et obtient, pour celui-ci, une pension de Louis XVIII. Chef d'un groupe de jeunes écrivains, il publie en 1827 sa première pièce de théâtre en vers, 'Cromwell', puis 'Orientales' et 'Hernani'. Il s'impose comme le porte-parole du romantisme aux côtés de Gérard de Nerval et de Gautier. En 1831, il publie son premier roman historique, 'Notre-Dame de Paris', et en 1838 son chef-d' oeuvre romantique 'Ruy Blas'. En 1841, il est élu à l'Académie française. En 1843, la mort de sa fille Léopoldine le déchire et le pousse à réviser son action. Il entame une carrière politique. Elu à l'Assemblée constituante en 1848, il prend position contre la société qui l'entoure : la peine de mort, la misère, l'ordre moral et religieux. C'est en 1862 que Victor Hugo termine 'Les Misérables', immense succès populaire à l'époque. Fervent opposant au coup d'Etat du 2 décembre 1851, il doit prendre le chemin de l'exil jusqu'en 1870. Installé à Jersey et Guernesey, il écrit 'Les Châtiments', et 'Les Contemplations'. De retour en France, à plus de 60 ans, il entame la rédaction de 'La Légende des siècles'. Poète romantique, dramaturge en rupture avec les codes classiques, et auteur de romans mythiques, Victor Hugo a connu la gloire populaire et la reconnaissance de ses pairs.

Le romantisme ?!?

Le romantisme
est un courant artistique d'Europe occidentale apparu au cours du XVIIIe siècle en Grande-Bretagne et en Allemagne, puis au XIXe siècle en France, en Italie et en Espagne. Il se développe en France sous la Restauration et la monarchie de Juillet, par réaction contre la régularité classique jugée trop rigide et le rationalisme philosophique des siècles antérieurs.
Le romantisme s'esquisse par la revendication des poètes du « je » et du « moi », qui veulent faire connaître leurs expériences personnelles et faire cesser cet aspect fictif attribué aux poèmes et aux romans. Le romantisme se caractérise par une volonté d'explorer toutes les possibilités de l'art afin d'exprimer les extases et les tourments du cœur et de l'âme : il est ainsi une réaction du sentiment contre la raison, exaltant le mystère et le fantastique et cherchant l'évasion et le ravissement dans le rêve, le morbide et le sublime, l'exotisme et le passé. Idéal ou cauchemar d'une sensibilité passionnée et mélancolique, ses valeurs esthétiques
et morales, ses idées et thématiques nouvelles ne tardèrent pas à influencer d'autres domaines, en particulier la peinture et la musique.

samedi 8 novembre 2008

La biographie d'Emile Zola


Ecrivain naturaliste et essayiste français. Emile Zola n'a que sept ans quand meurt son père, ingénieur vénitien. Il vit alors dans la pauvreté. Après avoir abandonné ses études scientifiques, il devient, de 1862 à 1866, chef de publicité à la librairie Hachette, ce qui lui permet de connaître les plus grands auteurs de l'époque. Emile Zola publie son premier ouvrage, "Contes à Ninon" à l'âge de vingt-quatre ans et fréquente les républicains. Puis il se lance dans une carrière de journaliste engagé. Dans ses critiques littéraires, il prône une littérature "d'analyse" s'inspirant des méthodes scientifiques. Son premier succès, le roman "Thérèse Raquin", lui vaut de nombreuses critiques de la part de la presse. Influencé par les études de Prosper Lucas et de Charles Letourneau sur l'hérédité et la psychologie des passions, Emile Zola entreprend une immense œuvre naturaliste, "Les Rougon-Macquart, histoire naturelle et sociale d'une famille sous le second empire", une saga constituée de romans réalistes et "scientifiques". Ce projet l'occupera pendant un quart de siècle. Chacune des œuvres des "Rougon-Macquart", préparée par une enquête détaillée, montre l'affrontement des forces naturelles, soumises aux circonstances et à l'environnement social, qui gouvernent le destin des personnages. Et ceci quel que soit leur milieu d'origine : Paris populaire, courtisanes, capitalisme, mineurs, paysans… C'est le septième roman de la série, "L'assommoir" (1877), chef d'œuvre du roman noir qui lui apporte la célébrité. Dans "Germinal" (1885), il dépeint le déterminisme économique comme la fatalité moderne. Membre de la Libre Pensée, athée et scientiste, Zola s'attaque avec vigueur, dans "La Faute de l'abbé Mouret" (1875), au catholicisme et au célibat des prêtres qui transforme le désir naturel en haine des femmes ou en un mysticisme pouvant conduire à la folie. Avec toute son ardeur combattante et le poids de sa notoriété, il s'engage dans l'affaire Dreyfus en publiant son célèbre "J'accuse" dans le journal "L'Aurore" du 13 janvier 1898. Le procès qui s'en suit l'oblige à s'exiler pendant un an. A l'issue des "Les Rougon-Macquart", Zola veut montrer qu'il ne sait pas uniquement peindre les tares de la société. Séduit par les idées socialistes, il souhaite proposer des remèdes sous la forme d'une vision prophétique du devenir de l'homme dans ses "Quatre Evangiles : "Fécondité", "Travail", "Vérité". Le quatrième, "Justice", vient d'être commencé, lorsqu'il meurt "accidentellement" asphyxié dans son appartement.
Bibliographie : (Les titres suivis de * font partie des Rougon-Macquart) Contes à Ninon (1864), La confession de Claude (1865), Thérèse Raquin (1867), Madeleine Férat (1868), La Fortune des Rougon* (1871), La Curée* (1872), Le Ventre de Paris* (1873), La Conquête de Plassans* (1874), La Faute de l'abbé Mouret* (1875), Son Excellence Eugène Rougon* (1876), L'Assommoir* (1877), Une Page d'Amour* (1878), Le Roman Expérimental (1880), Nana* (1880), Pot-bouille* (1882), Au bonheur des dames* (1883), La Joie de Vivre* (1884), Germinal* (1885), L'Oeuvre* (1886), La Terre* (1887), Le Rêve* (1888), La Bête humaine* (1890), L'Argent* (1891), La Débâcle* (1892), Le Docteur Pascal* (1893), Lourdes (1894), Rome, (1896), Paris (1898), Fécondité (1899), Travail (1901), Vérité (1903).


http://atheisme.free.fr/Biographies/Zola.htm

La différence entre le naturalisme et le réalisme ?


Réalisme et Naturalisme : décrivent le réel à différents degrés.
Réalisme : s'intéresse surtout à la bourgeoisie.
Naturalisme : est guidé par la science et s’intéresse aux classes assez pauvres.




http://pedagogie2.ac-reunion.fr/lyvergerp/FRANCAIS/EAF_2001_Syntheses/Naturalisme/Noddoz_naturalisme.htm

Qu'est ce que le réalisme ?


Le réalisme peut être défini, au sens large, comme la volonté de rendre par les mots la réalité elle-même, à partir d'une observation scrupuleuse des faits. Cet ancrage de la fiction dans un terreau réel peut se déceler dans de nombreuses œuvres au fil du temps, comme celles de Rabelais, de Boileau, de Diderot, de Stendhal ou encore de Balzac, le risque étant que son sens se dilue dans sa variété même.Au XIXe siècle, le terme est d'abord appliqué de façon péjorative par la critique à la peinture de Gustave Courbet. Passé à la littérature, il est revendiqué par Champfleury dès 1855, puis dans son manifeste le Réalisme en 1857. Mais la littérature peut-elle avoir pour seule ambition d'être un fidèle reflet de la réalité?

http://www.espacefrancais.com/realisme.html

Qu'est-ce que le naturalisme ?


Le naturalisme est un mouvement littéraire de la fin du Second Empire (1870), né de l’influence des sciences, de la médecine expérimentale et des débuts de la psychiatrie.

Il s’agit d’une théorie suivant laquelle la littérature doit peindre les humains et la société en s’inspirant des méthodes utilisées dans les sciences naturelles :observation sur le terrain, exactitude, refus de l’interprétation hâtive non fondée. Le romancier vérifie expérimentalement dans ses romans le rôle des déterminismes sociaux et biologiques sur l’individu et le groupe.

Par exemple, la série des " Rougon-Macquart " illustre le démarche naturaliste qui vise à expliquer les comportements sociaux par l’hérédité.


La littérature se doit donc de dépeindre la nature et ses réalités sans recherche de valorisation esthétique. Le naturalisme renforce ainsi certains caractères du réalisme.